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Zone sud : les enjeux
Les Enjeux
Contre toute attente, alors même que la décision du tribunal administratif offrait la possibilité de repenser entièrement la politique d'urbanisme, d'aménagement et de développement le maire de Sens s'est prononcé en faveur de la zone sud, tout en qualifiant ce projet de «mauvais»...
On ne s'accommode pas d'un mauvais, on le combat ! Surtout lorsqu'il s'agit de bouleverser le développement commercial, les circulations, les habitudes de consommation pour les décennies futures, au mépris du développement durable et du centre ville.
Pendant l'enquête publique qui se déroulait du 15 décembre au 22 Janvier 2009 nous avons mobilisé les Sénonais pour demander le retrait de la zone Sud du Plan Local d’Urbanisme.
Jamais un maire de Sens n'a osé rendre constructible la zone jouxtant les réserves d'eau potable de la ville. Le développement commercial était systématiquement envisagé au nord de la ville. Seule Marie-Louise Fort, en torpillant te projet Carrefour - privant au passage la ville de 16 millions d'Euros de ressources - a envisagé de s’attaquer au sud. Et pourtant depuis 2004, le position de la Direction Régionale de l'Environnement, concernant ce projet est que rien ne garantit qu'à terme 1es réserves d'eau potable de la ville ne seront pas pollués !
A cette aberration écologique se superpose une position économiquement absurde quand on sait que la ville est déjà suréquipée en grande surface de l'ordre d'1,5 fois plus que la moyenne nationale ramené au nombre d'habitants.
Ajoutons un chantage à l'emploi contestable : ne serait-ce que dans le commerce alimentaire, les emplois éventuellement créés en zone sud le seront au détriment des emplois existants dans les grandes surfaces actuelles.
Le tout inscrit dans un projet urbain archaïque qui prévoit la création d'une véritable ville en dehors de la ville : supermarché, magasins, bars, restaurants, cinémas, équipement culturel - Dans ces conditions, quel avenir pour le centre ville ? Pour ses commerces ? Une ville de premier plan au niveau historique et architectural n'aurait donc pour seule ambition qu'un statut de faubourg d'Eldorado commercial ?
Eldorado dont ne profiteront pas les collectivités locales et dont les budgets futurs supporteront la charge de la révision de leur politique de transport pour le desservir.
Mirage fiscal donc, quand on sait que les investissements réalisés avant le 31/12/2009 seront exonérés de la taxe professionnelle, taxe que le gouvernement envisage par ailleurs de supprimer.
Enfin le projet de salle de spectacle doit être complètement révisé ; équipement, utile et nécessaire pour le développement du territoire et facteur de convivialité citoyenne, mais qui n'est accessible qu'aux personnes motorisées, ainsi l'accès à la culture pour tous ne sera qu'une formule creuse.
Il existe des besoins commerciaux non satisfaits (sport, habitat, hôtellerie,... ). Il convient de trouver un partenaire dans les enseignes déjà implantées, qui monterait un projet au nord de la ville en concertation et en partenariat avec les commerces au centre ville afin de créer des synergies et en finir de cette politique d'opposition des uns aux autres.
Nous sommes pour un développoment économique et commercial harmonieux qui se traduirait, en période de crise et de tension sur le pouvoir d'achat, par des créations d'emplois, la mise à profit des atouts de la ville - zone franche urbaine et aménagement des zones existantes - aujourd’hui menacés par la hausse de 15% de la fiscalité locale, coup de massue sur le développement et l’attractivité du territoire !
Bruno Gervier (mars 2009)
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